Il peut être extrêmement difficile de vendre sa maison pendant un divorce à Montréal. Les émotions peuvent être fortes lors d’un divorce. Il y a de fortes chances que quelqu’un veuille à un moment donné détruire la maison. En réalité, les émotions finissent par s’apaiser et nous redevenons tous des adultes matures.
Quand on parle de procédures de divorce, les tribunaux nous poussent généralement à agir en adulte plus rapidement que nous ne l’aurions voulu. Gardez la maison en bon état, car si vous devez vendre, vous voulez obtenir le meilleur prix. De plus, vous ne voulez pas que votre ex-conjoint déclare que vous avez endommagé la propriété et que votre part de la vente lui soit donnée en échange d’un plaisir passager.
Accepter de vendre et de partager
L’un des moyens les plus courants de diviser les biens lors d’un divorce, en particulier une maison, est de la mettre sur le marché, de la vendre et de répartir les profits à parts égales entre vous deux. C’est une pratique courante, surtout s’il n’y a pas d’enfants dans le décor. 
Ça simplifie les choses en éliminant l’hypothèque en cours. De plus, vendre rapidement permet d’accélérer la procédure de divorce. Cependant, si le marché immobilier est au ralenti, cela pourrait faire traîner les choses et prendre plus de temps que vous ne le voudriez.
Parlez à un agent immobilier. Obtenez une estimation honnête pour votre maison de Montréal.
Renseignez-vous sur les dépenses qui vous permettraient d’obtenir un meilleur prix de vente. Négociez les frais et les commissions demandés par l’agent afin de retirer un maximum de la vente et faites une analyse de marché afin d’avoir des attentes raisonnables en ce qui concerne la vente.
Préparer la maison à la vente à Montréal
Faites de votre mieux en tant que couple pour nettoyer la maison et la rendre présentable. N’oubliez pas que vous avez tous deux un intérêt dans la réussite de la vente. Désencombrez la maison et créez l’impression qu’une famille heureuse y vit. Continuez à tondre le gazon régulièrement. 
Et si vous voulez vraiment rendre la vente plus facile, attaquez-vous à cette liste de choses à faire que vous évitez depuis si longtemps.
Votre ex-conjoint se grattera la tête en se demandant pourquoi vous étiez incapable de le faire auparavant et vous saurez que vous venez d’augmenter la valeur de votre maison. C’est fou de voir comme on peut gagner de cette façon.
La prochaine maison
Si vous vendez la maison familiale et que vous allez acheter une nouvelle maison, assurez-vous d’en discuter avec votre agent immobilier pour vous assurer que la vente et l’achat soient coordonnés. Les divorces sont bloqués par le tribunal et les ventes de maisons sont bloquées pour un million de raisons. Vous ne voulez pas être pris avec l’hypothèque d’une nouvelle maison si les choses ne se passent pas comme prévues.
Soyez honnête avec les prêteurs et entamez la procédure le plus tôt possible. Quoique vous deviez vous assurer d’être bien préparé, ne prenez aucun engagement avant d’être vraiment prêt à vous embarquer. L’octroi de nouveaux prêts à répétition peut nuire à votre cote de crédit.
L’un des deux conserve la propriété
Bien que cette option soit plus courante lorsque des enfants sont concernés (pour leur offrir un environnement stable), c’est une option viable dans tout divorce si les deux sont d’accord.
Dans ce cas, vous décidez d’acheter la maison de votre futur ex. Il acceptera alors de vous céder ses droits sur la propriété et remplira un acte de renonciation. De votre côté, vous acceptez de prendre en charge le prêt hypothécaire dans sa totalité et de racheter la part de votre ex avec votre propre argent.
Pour acheter le prêt hypothécaire de votre conjoint, vous devez contacter le prêteur, lui expliquer que vous êtes en instance de divorce et lui demander le transfert du prêt à votre nom. Il est fort probable que les prêteurs vous approuvent et que vous puissiez acheter la maison par vos propres moyens. Assurez-vous de documenter tous vos revenus, y compris la pension alimentaire (s’il y a lieu).
Si le prêteur ne vous laisse pas prendre le prêt en charge, vous devrez demander un refinancement. Si les taux d’intérêt sont plus bas, ce n’est peut-être pas un mauvais scénario. Encore une fois, il s’agit d’une demande de prêt. Il faut satisfaire à toutes les obligations en matière de revenus et de crédit pour y être admissible.
