Si vous êtes propriétaire, vous savez ce qu’est le marché immobilier traditionnel. En effet, c’est de cette façon que la plupart des gens vendent leur maison avec l’aide d’un agent immobilier en arrangeant la propriété, en l’annonçant et en y recevant des visiteurs. Cependant, la méthode la plus populaire n’est pas toujours la plus adaptée…
Choisir un agent
Vendre une maison sur le marché de Montréal, ce n’est pas évident. Il y a tellement d’agents disponibles, comment faire pour n’en choisir qu’un? Prendrez-vous celui que vous avez vu à la télévision ou celui que votre ami vous a recommandé et qui a vendu une maison la semaine dernière? Choisir un agent n’est pas facile, et une mauvaise décision pourrait avoir de graves conséquences sur le déroulement de la vente.
Le temps
Vendre une maison sur le marché de Montréal, ça prend du temps. De plus, si votre maison est annoncée pendant plus de 60 jours, les acheteurs se demanderont naturellement s’il n’y aurait pas quelque chose qui cloche avec votre propriété. En effet, cela pourrait vouloir dire que votre maison n’est pas aussi intéressante que celles qu’on peut trouver aux alentours ou qu’il y a un problème majeur avec le bâtiment. Et même s’il n’y a pas de réel problème avec votre propriété, cela pourrait influencer négativement la perception des acheteurs potentiels. Même si l’attente est causée par vos décisions de refus, être sur le marché trop longtemps pourrait vous nuire.
Le financement
Vendre une maison sur le marché de Montréal, c’est souvent synonyme d’essayer de s’entendre avec une banque. En effet, la plupart des acheteurs comptent sur leur banque pour recevoir un prêt hypothécaire qui leur permettra d’acheter, et certains d’entre eux n’ont fait absolument aucune démarche à l’avance. Avant de se qualifier pour un prêt, les démarches à faire sont nombreuses, et le processus n’est pas sans attente.
Les commissions
Vendre une maison sur le marché de Montréal, c’est payer des commissions. En effet, il est attendu que votre agent ainsi que l’agent de votre acheteur demandent chacun à recevoir une commission de l’ordre de 3 % du prix de vente. C’est beaucoup d’argent!
Les atteintes à la vie privée
Vendre une maison sur le marché de Montréal, c’est endurer des atteintes à la vie privée répétées. Si vous vendez sur le marché traditionnel, vous devrez certainement préparer votre propriété pour les visiteurs. Cela signifie que votre maison devra être en parfait état de propreté 24 heures sur 24 jusqu’au jour du déménagement. Même si les visites sont habituellement prévues 24 heures à l’avance, on pourrait quelques fois vous demander de quitter votre lieu de résidence à la dernière minute, ou même immédiatement. Certains vendeurs décident de déménager avant d’annoncer leur maison afin d’échapper aux dérangements et à la charge de le travail liés aux visites fréquentes. Cependant, ce n’est pas tout le monde qui a la possibilité de gérer deux hypothèques à la fois, surtout qu’on ne sait pas quand (et si) on vendra.
La pancarte
Vendre une maison sur le marché de Montréal, c’est planter une grande pancarte sur son terrain. C’est bien normal de vouloir faire en sorte que votre maison à vendre soit vue, mais cela pourrait apporter certains acheteurs potentiels à simplement s’arrêter et à venir cogner à votre porte, sans avertissement préalable. En plus d’être dérangeant, recevoir de tels visiteurs est risqué puisque l’acheteur n’est pas avec son agent. Vous n’avez donc aucun moyen de savoir s’il s’agit d’un acheteur potentiel sérieux et responsable ou non.